L’Eutonie se transmet dans une conception globale de l’humain, dans ses dimensions corporelle et psychique, l’humain en tant qu’être social et de langage. La dimension émotionnelle s’éprouve au cours de la pratique et permet la reconnaissance de la dimension psycho-affective de ce qui nous accompagne, nous traverse.
La conscience du corps, si elle peut être un état, n’en est pas moins un processus, un long apprentissage de sensation, de pensée, d’être au monde. Cette conscience se nourrit de l’expérience et de la rencontre avec l’autre. Au travers du langage, qu’il soit corporel ou verbal, par les mots partagés, ceux qui ont fait lien entre vécu et pensée, chacun chemine dans son expérience et s’ouvre à son potentiel d’expression et de créativité.
Alors que l’Eutonie permet de toucher à la perception de sensations infimes, de micromouvements, elle en revient toujours à la globalité du corps, la nomination de ses principales parties, et de son unité.